Mesures 5G à Montpellier, rue Foch, le 10 avril 2022 – Bande 3,4 GHz–3,8 GHz
Appareil de mesure : HFW59D + filtre passe-haut 3,3 GHz + atténuateur DG20 Gigahertz Solutions
Appareil enregistreur : NFA1000 Gigahertz Solutions
On mesure ici la densité de puissance de crête (en μW/m2).
Le pic maximum est affiché à 592 600 μW/m2 à 15h 41min et 30sec. Un deuxième pic n’est pas loin, à 15h 42min et 45sec, pour un enregistrement total de seulement 8 minutes.
Il faut apporter un facteur de correction x 4 pour une bonne évaluation des valeurs de crête (donnée constructeur). Il faut multiplier le résultat par x 1,25 pour tenir compte de la perte d’insertion du filtre actif passe-haut à 3,3 GHz (donnée constructeur). 4 x 1,25 = 5 donne le facteur de correction final. Ce qui nous donne un pic de densité de puissance de crête valant 592 600 x 5 = 2 963 000 μW/m2, soit 2,963 W/m2.
Une formule d’équivalence (valable en champ libre - approximation onde plane) permet de calculer le champ électrique de crête :
E (V/m) = racine carrée (377 x P)/1000 , où P s’exprime en μW/m2
Ce qui donne : Ecrête = racine carrée (377 x 2 963 000) / 1000= 33,4 V/m !!
Quand on pense que l’ancienne norme suisse limitait les crêtes à 5V/m à ces fréquences, et que la valeur limite était déjà très toxique, que dire d’un champ électrique 33,4/5 = 6,68 fois plus fort ? Ou d’une densité de puissance de crête 6,682 = 44,6 fois plus forte ?!
Seules des normes prenant en compte les effets non thermiques permettraient de respecter le droit à un environnement sain. D’un point de vue réaliste, de telles normes marqueraient la fin de la téléphonie mobile. Que choisirons-nous ? Un monde de plus en plus technologique ou un monde respectant la vie ?